À l’ère du B.A.N.I (Brittle, Anxious, Nonlinear, Incomprehensible), nous faisons face à une fragilité accrue où les systèmes sont vulnérables et susceptibles de s'effondrer soudainement. Cette instabilité génère une anxiété constante, avec des dynamiques non linéaires et des situations souvent incompréhensibles. Dans ce contexte, la prévisibilité et la stabilité deviennent presque impossibles à atteindre.
Non seulement est-ce que la vie semble de plus en plus imprévisible et instable, mais les entreprises baignent dans des régimes de peurs, de blâmes, des climats organisationnels carrément toxiques. Contribuant ainsi à un cercle vicieux de dérégulation où les individus n’en émergent qu’avec grande peine tellement les systèmes nerveux des personnes en sont affectés.
Pourtant, il est reconnu que la peur est un grand ennemi de la créativité et de l’engagement. La peur, pendant un temps, peuvent possiblement rendre productif certains, mais sous une pression constante l’individu et les équipes s’épuisent et il peut en résulter un désengagement s’approchant du présentéisme ce qui engendre des coûts inouïs pour les entreprises.
Selon les récentes enquêtes de Gallup, le désengagement des employés a un impact considérable sur l'économie américaine, avec des coûts atteignant près de 350 milliards de dollars par an. Les employés désengagés ont même un taux d'absentéisme 37 % plus élevé, ce qui affecte également la productivité et la rentabilité. Le coût moyen, selon les recherches de Gallup, des employés désengagés coûtent à l’entreprise l'équivalent de 18 % de leur salaire annuel. D'autres sources évoquent que les pertes pourraient aller jusqu'à 34 % du salaire annuel d'un employé désengagé.
C’est pourquoi il est de la responsabilité des organisations de prendre soin de la culture organisationnelle afin de s’assurer que les personnes et les équipes œuvrent dans des milieux de travail bienveillant.
L’antidote à la peur et au climat toxique?
La confiance et la transparence! Et quoi encore?
Voici trois pistes pour soutenir un climat organisationnel bienveillant ou jailli en collaboration, engagement et innovation :
Soutenir une communication ouverte et respectueuse au sein de laquelle suffisamment de sécurité psychologique est présente pour favoriser un environnement de travail où chacun se sent libre de partager leurs idées, leurs préoccupations et leurs erreurs sans crainte de représailles.
Un leadership inclusif et empathique. Les leaders doivent faire preuve d'empathie, être accessibles et montrer qu'ils se soucient réellement du bien-être de leurs employés. Un leadership inclusif valorise et intègre activement la diversité et la richesse des perspectives, en contribuant à la création d’un environnement où chacun se sent écouté, respecté et capable de contribuer pleinement au succès collectif.
La reconnaissance et la valorisation des efforts. Il importe de reconnaître et apprécier les contributions de chacun ce qui en retour renforce le sentiment de sécurité au sein de l'organisation. Une rétroaction appréciative en continu des efforts déployés en lien avec les orientations stratégiques de l’organisation est également préconisée pour générer du sens et souligner les bons coups des personnes et des équipes.
Il est grand temps de soutenir nos organisations dans l'établissement d'une culture organisationnelle où il fait bon vivre, être et .... travailler!
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